Le royaume de Eric Buist >> Mon visage révélé >> Mon premier condo | ||
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Voici quelques épreuves auxquelles j'ai eu à faire face. Ce sont des difficultés plus drôles que vraiment dramatiques, mais certains problèmes épineux m'en ont fait baver bien solide et m'ont frustré. Je vais d'abord dresser une liste des problèmes récurrents pour ensuite décrire certaines épreuves marquantes auxquelles j'ai eu à faire face une fois.
Mon père est certes parvenu à la réparer, en installant un élastique autour de la pompe, mais la fontaine souffre malgré tout de multiples problèmes. Parfois, les piles sont trop faibles pour alimenter la diode décorative et la pompe. D'autres fois, la fontaine manque d'eau et se met à faire du bruit.
Faire la cuisine souleva pour moi de nombreux problèmes que je résolus, parfois partiellement, à l'aide d'innombrables techniques qui me prendraient un temps fou à décrire en détails. Pour la coupe des légumes, j'utilise des techniques qui s'apparentent à celles employées par les chefs cuisiniers pour augmenter leur efficacité. Dans certains cas, comme les oignons et l'ail que j'aime bien avoir en petits morceaux, un hachoir manuel comme ceux de Starfrit s'est avéré un outil bien précieux. L'appareil peut aussi hacer des carottes, mais c'est un peu méchant pour la lame et j'aime avoir les carottes en plus gros morceaux, pas hachées menues. Malheureusement, l'appareil a commencé à aller mal après quelques mois. Par exemple, il est devenu plus difficile de hacer un oignon au complet.
Éventuellement, je vais peut-être le troquer pour un robot culinaire digne de ce nom!
La cuisson repose en partie sur un temps dépendant du type d'aliment et de son poids, mais dans certains cas, surtout les viandes, le temps est en train de devenir une borne supérieure. Parfois, une intuition me dicte de réduire le feu ou cesser la cuisson; cela repose sur un modèle mental des phénomènes en oeuvre plus que sur le visuel.
J'utilise parfois de l'huile d'olive, en particulier pour les légumes et les côtelettes de porc. Pour en mettre juste un peu dans la casserole, je me sers d'une pompe en inox achetée vide juste pour ça. J'utilise pour la remplir un entonnor afin d'éviter de faire des dégâts, et ça fonctionne assez bien.
L'entonoir est aussi un outil précieux pour remplir des petits pots avec des épices. En effet, plutôt que chercher mes épices dans de petits sacs pêle-mêle, je les ai mises dans de petits pots en verre étiquettés, eux-mêmes rangés dans une étagère spécialement conçue et vissée à ma porte de garde-manger.
Trouver cette étagère n'a pas été facile, même avec l'aide de ma mère. L'ancienne propriétaire de mon condo en avait trouvé une chez Home Dépôt, mais elle était partie avec et ils n'en avaient plus en stock. Il a finalement fallu la commander, mais j'ai fini par réussir à l'avoir!
Pour ce qui est de la confection de pâtisseries, un problème auquel j'ai osé m'attaquer à quelques reprises, l'utilisation de tasses et de cuillers pour les ingrédients solides, avec un couteau pour égaliser, fait bien le travail. Pour les liquides, la tasse à mesurer fonctionne, car j'arrive à lire les graduations.
Certains plats m'ont demandé plus de pratique, en particulier les gauffres maison. Au début, je me retrouvais avec un bout de pâte ayant à peine la forme d'un disque. Pour enfin réussir, il m'a fallu verser la pâte dans une demi-tasse, veillant à ce qu'elle soit pleine à rabord, puis transférer cette demi-tasse dans le gauffrier, veillant à bien racler la demi-tasse. Puis il me faut étendre la pâte à la spatule pour qu'elle couvre la surface. Plus récemment, j'ai obtenu des succès avec une cuiller à crème glacée (deux cuillers de ça équivalent approximativement à un peu plus que la demi-tasse). La cuiller à crème glacée a aussi été excellente pour mettre la bonne quantité de pâte dans des moules, pour faire des petits gâteaux.
Une autre tâche qui m'a posé bien des soucis: faire griller la peau des filets de truite ou de saumon. Je n'ai jusqu'à ce jour jamais obtenu de résultats parfaits! Souvent, la peau grille un peu, mais seulement par endroits, que je trempe mon poisson dans la farine ou pas.
Les patates m'ont causé d'innombrables problèmes! Au début, j'avais un mal fou à les peler et finissais parfois même par me blesser avec le couteau de temps en temps! J'ai fini par découvrir que ça pouvait bien fonctionner avec le couteau que j'utilise pour les carottes, à condition d'exercer une plus forte pression. Ensuite, la cuisson a souvent donné des résultats variables. Parfois, mes patates sont bien bonnes tandis que d'autres, elles restent tout le temps dures et quand je finis par les sortir de l'eau, elles sont pâteuses.
À quelques reprises, j'ai tenté de faire cuire les patates dans un chaudron par-dessus lequel se trouve une passoire pour cuire les légumes à la vapeurs. Cette passoire est appelée une marguerite. Souvent, je mettais les patates après que les légumes aient cuit un peu, mais il est arrivé à deux reprises que les patates prenaient un temps fou à cuire. J'ai fini par remarquer qu'il ne restait presque plus d'eau dans le chaudron. Le liquide étant transparent, je n'avais pas remarqué le problème avant tout ce temps!
Il m'est arrivé de me couper jusqu'au sang tandis que j'arrangeais un piment. Ça ne cessait plus de saigner si bien que j'ai dû appliquer un pansement après avoir bien nettoyé la blessure.
La première fois que je me suis fait du pop corn au micro-ondes, le sac ne semblait pas avoir gonflé beaucoup. Je le mis alors une minute de plus, ce qui fut une grossière erreur. Il y a eu de la fumée qui est sortie de là et quand j'ai ouvert le micro-ondes, ça a senti le chauffé et le détecteur de fumée relié au central est parti! L'intérieur de l'appareil était taché de suie et rien ne put lui rendre son apparence première. J'ai frotté, ma mère a frotté le vendredi suivant, rien n'y a fait! Le pop corn, calciné, n'était pas mangeable. Le pire, c'est qu'après, j'ai osé me réessayer et ça a mieux été!!!
La casserole dans laquelle un grilled chease a collé dès la première utilisation (10 août 2009) ne s'en est jamais remise complètement. En acier inoxydable, la pauvre gardera toujours une trace de cette première gaffe: avoir mis le feu un peu trop haut pour que ça finisse par griller. Quelques temps plus tard, ça a aussi collé bien comme il faut avec des légumes. Je l'ai aussi collée avec du poisson. Ma mère et moi avons vainement tenté de la frotter avec un tampon à récurrer, avec de l'eau savonneuse et du Comet, puis encore avec l'eau savonneuse. La prochaine chose à essayer, ce serait du CLR ou la ponceuse pneumatique de mon père!
Faire mon épicerie pose pour moi bien des difficultés quand ma mère ne m'y aide pas. Retrouver quelque chose sur les étagères, parmi une quantité incroyable de produits, peut devenir assez problématique quand on a du mal à voir les étiquettes. Avec le temps, j'ai fini par savoir où se trouvaient les choses que j'achète régulièrement. Il reste à espérer qu'ils ne changeront pas tout ça de place quand j'aurai une trop bonne connaissance des lieux... La technique générale qui fonctionne à peu près bien est de tout d'abord localiser un endroit potentiel où se trouve l'item recherché. À certains endroits, j'arrive à lire les affiches indiquant le contenu des allées, mais ce n'est pas toujours facile. Je me suis rendu compte que je pouvais parfois réduire le temps de recherche en éliminant certaines affiches dès les premières lettres: si par exemple ça commence par ca je ne sais pas quoi, ce n'est pas le mot épices qui est écrit là!
Mais parfois, il m'est impossible ou trop long de lire le texte. Il faut alors utiliser une passe-passe consistant à examiner un article de l'allée, déterminer ce que c'est puis me dire qu'il y a des trucs similaires à proximité. Par exemple, si je viens d'identifier une bouteille d'huile de canola, l'huile d'olive est probablement proche.
Mais ça ne s'arrête pas là! Identifier un item ne se fait pas que par l'étiquette; ce serait trop long! J'y vais souvent en utilisant un certain nombre de caractéristiques, comme la forme du contenant, la couleur potentielle (parce qu'elle peut changer!), la taille, etc. Je rêve du jour où j'aurais du temps infini et pourrais opérer un transfert de toute cette connaissance vers un algorithme de reconnaissance de formes que j'implanterais sur un appareil mobile (genre iPhone ou tablette Androïd) avec caméra numérique. Je pourrais alors lui faire balayer une allée et analyser les images, à une vitesse rivalisant celle d'un oeil humain normal. Je peux toujours rêver, je crois bien...
Il m'est arrivé de comettre des petites erreurs comiques, comme acheter des petites tomates tandis que je cherchais des raisins rouges, des pamplemousses au lieu des oranges, etc.
Une autre erreur marquante: acheter des hauts de cuisse de poulet avec peau et os plutôt que des poitrines désossées. Les deux articles étaient côte à côte sur la tablette et je n'ai pas pensé revérifier l'étiquette après avoir choisi ma «poitrine». J'avais dans l'idée de faire mariner ça tout l'après-midi et manger du bon poulet tendre au souper. J'ai commencé à avoir des doutes quand j'ai piqué une fourchette dans le poulet pour faire des trous dedans, question que la marinade pénètre bien. J'ai fini par vérifier l'étiquette et constaté mon erreur. La marinade a tout gâché la peau, qui autrement aurait été croustillante. En plus, avec tous ces os, j'avais moins de viande que prévu, si bien que je ne pus que faire deux repas au lieu de trois avec mon poulet. Heureusement, le poulet était bien bon.
Trouver certains articles peut demander un temps fou! Il faut parfois chercher dans une étagère remplie de produits à l'étiquette minuscule, et parfois, l'article n'est même pas là! Et plus longtemps je cherche un cossin, plus je me fais déranger par des gens qui essaient de passer dans l'allée trop étroite avec leur panier. En particulier, j'ai eu beaucoup de misère à retrouver du persil en fin octobre 2011. Deux semaines consécutives, il n'y en avait plus chez Métro. J'ai fini par tenter d'aller en chercher au Marché Maisonneuve: en vain. J'ai certes trouvé un vrac où il y avait des épices, mais pas le persil. Par chance, j'en ai trouvé chez Super C.
Le choix de certains articles demande de bien vérifier. Par exemple, je pourrais me retrouver avec du beurre non salé, de la margarine hydrogénée ou, pire encore, des crevettes non décortiquées. Je ne saurais pas trop quoi faire avec ça! Je bénis le ciel de ne pas souffrir d'allergies alimentaires!
Lundi, 23
mai 2011, j'ai remarqué qu'il y avait une feuille
collée après, on aurait dit. Curieux, j'ai enlevé la
moustiquaire pour aller voir et trouvé un ruban
adhésif décollé. Je l'ai enlevé complètement, puis
j'ai découvert une barre de métal servant
apparemment à rien. J'ai fini par trouver où la
fixer et ça a apparemment solidifié la fenêtre, qui
ne fait plus de bruit au vent à présent. En
contrepartie, la barre verrouille la fenêtre,
l'empêchant d'ouvrir trop grand.
Lundi matin, 5 juillet 2010, quand je suis venu pour ouvrir mes rideaux dans le salon, eh bien la pôle s'est défaite une nouvelle fois. Comme la dernière fois, je suis monté sur une chaise pour glisser les deux tubes ensemble, mais j'ai constaté que cette fois, les tubes ne s'emboîtaient plus du tout. Le problème, c'est que les deux segments de pôle sont de même diamètre. Comme le montre l'image de gauche, c'est un tube à l'intérieur qui permet de joindre les deux segments de façon à ce que ça tienne.
Comme le montre l'image de droite, les deux segments de pôle étaient aussi tenus ensemble avec du ruban d'aluminium, que j'ai fini par devoir enlever pour constater le problème du tube intérieur, qui était complètement enfoncé dans le segment de droite de la pôle.
Je tentai de retirer le tube coincé en vain avec mes doigts. Je découvris ensuite un trou, dans le tube intérieur, dans lequel j'eus l'idée de faire entrer un tournevis et de forcer après ça. Je sentis que le tournevis était pour casser et cessai vite mes tentatives; je n'en pas à l'infini, des tournevis! Avant de rendre les armes et laisser ça en plan jusqu'à ce que mon père puisse faire de quoi avec, j'ai sorti une pince et j'ai essayé de m'en servir pour extirper le tube interne comme j'avais fait avec le tournevis. Cette fois, j'ai pu faire sortir le tube un peu. J'ai ensuite aggripé le tube avec la pince et tiré. La pince fut assez solide et puissante pour finalement faire sortir le tube interne! Le plus beau, c'est qu'il resta accroché à la pince plutôt qu'aller valser à l'autre bout de la pièce. Si c'était arrivé, même en le suivant de l'oreille, il m'aurait sans doute fallu plusieurs frustrantes minutes pour le retrouver.
Je remis le tube en place partiellement, fis glisser le segment de gauche dans le tube, puis recollai les deux segments avec du ruban adhésif transparent que j'avais. La réparation tient toujours et s'adonne être mieux que l'original: le rideau glisse mieux qu'avec le joint en ruban d'aluminium. Comme le montre l'image de gauche, c'est aussi moins apparent.
Mais le ruban transparent est peut-être moins solide, alors je ne remplacerai pas les autres joints tant que ce ne sera pas nécessaire!
Samedi, 9 avril 2011, je me suis décidé à tenter de changer la hauteur d'une tablette dans ma pharmacie (fort probablement un meuble IKEA) pour que ma nouvelle bouteille de savon y entre comme du monde. Je me suis vite rendu compte que je ne pourrais pas y arriver sans enlever les portes de la pharmacie. J'ai examiné les pentures, j'ai cru que j'allais devoir ôter les vis, pensé à le faire, puis j'ai trouvé un bouton sur lequel je pouvais appuyer pour séparer la penture en deux. Sur l'image suivante, ce bouton se trouve à la gauche de la penture.
Je l'ai fait en haut, en bas, puis j'ai posé la porte par terre. J'ai fait de même avec l'autre porte.
Ensuite, j'ai enlevé la tablette que je voulais réajuster et l'ai posée par-dessus les deux portes, par terre. J'ai ensuite changé la hauteur des quatre fixations de plastique, puis gossé à plus finir par pouvoir remettre la tablette. Certaines fixations n'étaient pas dans le bon angle, d'autres pas assez enfoncées, mais j'ai fini par l'avoir à force de réajuster les fixations.
Après ça, j'ai essayé de remettre les portes en place, ce qui a été du sport plus que je pensais. Je n'arrivais juste pas à réassembler les pentures. J'ai fini par avoir chaud et à me demander si je n'allais pas devoir ranger les deux portes sous mon lit en attendant la semaine suivante, que mon père puisse venir les remettre en place! Je me doutais bien qu'il ne pourrait pas m'aider à distance dans la résolution de ce problème que je m'étais moi-même créé, car il n'a jamais regardé comment c'était fait, ces portes-là.
Fort heureusement, j'ai fini par trouver comment faire pour réassembler une penture. Il y avait deux encoches d'un côté, puis le bouton de l'autre. Il fallait que je mette les encoches en premier, dans la partie de métal la plus proche de l'extérieur de la pharmacie, puis quand c'était correctemnt enfoncé, je pouvais pousser sur la penture pour la clencher en place. Lorsque j'ai trouvé comment en remettre une, replacer les trois autres s'est bien passé. La bouteille de savon, maintenant, entre très bien!
Remplacer la moustiquaire trouée de ma porte patio dans mon bureau a été pas mal long et difficile. Le trou avait la forme d'une fente qui s'agrandissait de semaine en semaine. Samedi, 2 juillet 2011, j'ai coupé un triangle près du trou pour l'amener chez Rona près de chez moi, dans l'espoir d'obtenir une toile de la même couleur. Je dus me rendre à un autre Rona, plus gros, sur Sainte-Catherine, pour pouvoir l'avoir. Bien entendu, le retrait du petit triangle a agrandi mon trou.
Ramener la nouvelle moustiquaire a certes été tannant un peu, car c'était gros et je n'osais pas trop la plier, mais je me suis rendu compte que c'était une affaire de rien à côté du reste! J'ai d'abord retiré la porte-moustiquaire pour l'amener à l'intérieur. Je l'ai posée sur mon tapis d'entrée et entrepris de retirer le bourrelet maintenant la toile dans le cadre. Je me suis essayé avec un tournevis plat qui ne faisait qu'endommager le bourrelet et finit par percer des trous dans la toile à remplacer. J'ai tenté ma chance avec un plus petit tournevis: même chose. Puis j'ai essayé avec un plus petit encore, genre de ceux que j'utilise pour resserrer les vis de mes lunettes. J'en suis venu à me demander si le mécanisme de rétention n'était pas différent de ce que j'avais lu sur Internet, mais j'ai fini par réussir à retirer un bout du bourrelet. J'ai ensuite tiré dessus pour tout enlever, puis j'ai pu dégager la toile. Le bourrelet prend la forme d'un fil de plastique épais qui doit s'insérer dans une rainure de métal du cadre pour maintenir en place la toile. Je remarquai que le fil de plastique était endommagé dans les coins et où j'avais joué du tournevis plat, mais je n'en avais pas de secours et décidai donc de tenter ma chance avec celui-là. Ça tiendrait quand même.
J'ai eu un peu de difficulté à enlever le bourrelet autour de la poignée et constaté que pour pouvoir installer ça comme du monde, il vaudrait mieux retirer la poignée. Je pus le faire en ôtant simplement deux vis.
Puis j'ai étendu la nouvelle toile sur le cadre et me suis assuré qu'elle était bien alignée, que ça dépassait bien tout autour.
J'ai ensuite entrepris de faire rentrer le bourrelet dans la rainure. Ça s'est avéré super chiant à faire. Il me fallait pousser super fort avec le tournevis pour que ça entre complètement et il y avait de gros risques que le tournevis glisse et perce la moustiquaire! J'en ai bavé après ça, c'était incroyable!
J'ai fini par réussir un côté. J'ai tenté de remettre les coins endommagés aux mêmes endroits, mais quand je suis venu pour travailler sur le deuxième long côté, je me suis rendu compte que les coins ne s'alignaient même pas. J'ai fini par devoir retirer le fil et tenter d'aligner ça. Pendant que je gossais avec ça, j'ai remarqué un morceau par terre: la poignée. Je l'avais pourtant posée sur le comptoir ou la table. Je la pris et la mis de côté. À plusieurs reprises, au moins quatre, le tournevis alla percer un trou dans la moustiquaire. Plus ça allait, plus j'avais l'impression de tout faire ça pour rien et je ne savais plus quoi tenter d'autre.
J'ai fini par découvrir qu'avec un tournevis plus gros, ça allait un peu mieux. Mais j'eus de la misère quand même, avec ça, et dus parfois en revenir au petit tournevis. J'ai fini par réussir à passer le fil tout le tour, mais il n'était pas bien rentré partout. À plusieurs endroits, j'ai beau eu pousser, il ne rentrait pas bien.
J'ai malgré tout tenté l'étape suivante: couper l'excédent de moustiquaire avec un exacto, puis avec un couteau. Le couteau alla mieux. Ce fut bien stressant, car il y avait un risque important de percer de gros trous dans la toile avec le couteau! Mais je suis venu à bout de faire le tour et je n'ai pas repéré de gros trou, après! Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas que je ne vois pas...
Après avoir coupé la toile, j'ai mis le cadre debout et fait le tour avec ma main: pas de trou! Les trous percés au tournevis se sont apparemment renfoncés dans la rainure quand j'ai passé le fil!
Il était grand temps de remettre la poignée. Je tentai de le faire, mais la première vis tournait dans le beurre. Ça a fini par me percer un trou dans le tapis!!! Je ne sais pas à quel point ce trou est visible, je n'ai pas essayé de le retrouver. Je me rendis compte alors qu'il manquait un morceau: il devait y avoir deux poignées, une à l'intérieur et l'autre à l'extérieur. C'était la poignée extérieure que j'avais aperçue par terre. Je la repris et constatai qu'il serait difficile de la fixer avec le cadre par terre.
J'allai donc dehors et réinstallai la moustiquaire sur ses rails. Lorsque je pus la faire glisser correctement, je rentrai et allai chercher les morceaux de poignées et les vis. Je remis ça en place, testai le loquet et constatai avec soulagement que ça verrouillait encore! Puis j'ai refermé la porte-patio, car il faisait chaud. Quelle galère!
Tout ceci m'a pris trois heures!!! Les résultats ne sont même pas parfaits, en plus: la toile n'est pas tendue uniformément. On sent la différence au toucher. Je suis donc un peu déçu et me dis que j'aurais peut-être été aussi bien remplacer toute la satanée porte-moustiquaire. Mais trimbaler la vieille porte jusqu'à chez Rona, pour avoir les paramètres exacts (paramètre, couleurs, poignée, etc.) et ramener la vieille et la nouvelle auraient été une affaire de fou pour moi; je ne sais pas encore quel serait le meilleur moyen pour moi d'y arriver. La porte faisant sept pieds de haut, je ne suis pas certain qu'elle entre dans une voiture conventionnelle de sorte que même appeler un taxi n'est pas une super bonne solution!
Il reste le test final à passer: vérifier si mon travail résistera à l'assaut répété de mes rideaux mus par le vent. Il n'a pas encore assez venté pour pouvoir le tester, mais je sais que ça va venir! Si ça casse tout, j'envisage rafistoler pour l'été avec du duct tape et l'automne venu, demander à mon père de venir chercher la porte-moustiquaire au complet (ou ce qu'il en restera) et tenter tout ce qu'il pourra pour la réparer à Chambly ou en trouver une pareille. J'ai gardé les retailles et la vieille moustiquaire; ça pourrait peut-être servir à faire des patches. Rendu là, il fera trop frais pour ouvrir la porte-patio alors ne plus avoir de moustiquaires pour quelques jours, voire quelques semaines, ne sera pas un gros drame.
Plus ça allait, plus ce hachoir manuel Starfrit fonctionnait mal. Après quelques mois, il a commencé à faire beaucoup de bruit quand je tournais la manivelle, mais je réussissais à obtenir des oignons en petits morceaux. Pour illustrer cela, voir la vidéo suivante.
Mais en début septembre 2011, même après plus de vingt tours de manivelle, il restait encore des gros morceaux!
Samedi, 10
septembre, je me suis dit qu'il était grand temps de
tenter quelque chose. J'avais depuis longtemps remarqué
trois vis dans le couvercle contenant le mécanisme faisant
tourner la lame. J'ai ôté ces trois vis, ce qui m'a permis
de séparer le couvercle en deux comme le montre la figure
ci-contre: un boîtier contenant des engrenages en
plastique et un capot recouvrant le mécanisme.
Dans
le boîtier, il y avait trois tiges avec des engrenages,
que j'ai inspectés. Il ne manquait pas de dents. La
première tige, reliée à la plus grosse roue dentée, est
celle sur laquelle se greffe la poignée. La deuxième tige
fait tourner deux roues dentée: une qui est actionnée par
la grosse, une autre qui fait tourner la plus petite, sur
la troisième et dernière tige. La dernière tige est quant
à elle reliée à la lame qui tourne dans le récipient.
C'est cet assemblage de roues dentées qui fait en sorte
qu'un tour de manivelle provoque quatre tours de la lame.
Les tiges tiennent en place dans le couvercle en raison de cavités dans lesquelles elles s'insèrent ou de bagues de plastique collés dans le boîtier ou le capot. À force d'examiner tout ça, j'ai trouvé une des bagues presque toute arrachée. J'ai retrouvé les morceaux de la bague; c'était ça qui se promenait dans le couvercle quand je le brassais. La bague endommagée était celle qui tenait en place la tige de la poignée.
Pour tenter de réparer cela, j'ai utilisé un anneau de porte-clé que j'ai essayé de mettre en place autour de la partie restante de la bague. Cela semblait épouser la forme de la bague. J'enduisis alors de colle contact l'extérieur du bout de plastique restant de la bague, remis l'anneau de porte-clé afin de le coller là et tentai d'enduire de colle le reste de l'anneau. Lorsque ce fut à peu près fait, j'ai mis les plus gros bouts de plastique restants qui étaient cassés. L'assemblage avait l'air de tenir!
Après plusieurs heures, le temps que tout soit bien sec,
j'ai réassemblé le couvercle et constaté que le mécanisme
fonctionnait toujours. C'est seulement le lendemain midi
que j'ai testé le hachoir, qui a fonctionné quelque peu.
Ça avait l'air un peu mieux qu'avant la réparation, mais
ça ne fonctionnait pas super bien. En plus, après avoir
fini d'hacer mon oignon, j'ai remarqué une fissure dans le
couvercle, au niveau de la poignée. Ce hachoir va donc
tout casser d'ici quelques temps!
Samedi, 4 février 2012, figurez-vous que je suis venu à bout de briser mon robinet de cuisine! J'étais en beau maudit et n'avais qu'une envie: FUIR et ne jamais revenir! Mais je ne pouvais pas faire ainsi; où serais-je bien allé, après? Le robinet comporte un pommeau relié à un tuyau permettant de diriger le jet d'eau où on veut. Le pommeau offre l'habituel jet d'eau continu mais aussi une douchette. C'était ce pommeau qui était cassé. Il ne restait donc plus qu'un tuyau qui finit par s'enfoncer dans le boîtier du robinet. Je trouvai rapidement une parade pour le récupérer: ouvrir l'armoire sous le lavabo et pousser sur le tuyau pour le faire ressortir.
J'examinai les dégâts et constatai que je ne pourrais pas simplement remettre bout à bout le pommeau et le tuyau: il y avait quelque chose de cassé. Mon espoir était que les parties blanches que j'apercevais à l'intérieur du tuyau et du pommeau pouvaient être dévissées. Il me fallait absolument réussir, pour pouvoir savoir ce qui pourrait être fait pour sauver mon robinet. Fallait-il remplacer le pommeau tout simplement ou faudrait-il changer le tuyau, ou encore tout le robinet s'il n'était pas possible d'en séparer le tuyau.
Je me suis escrimé longtemps après ça et j'en ai bavé
solide. Je suis venu à bout de me couper au pouce jusqu'au
sang en essayant de dévisser la partie blanche. Je me suis
principalement acharné sur la partie dans le tuyau,
voulant éviter d'endommager le fini du pommeau avec la
pince que j'eus tôt fait d'utiliser contre ce nouvel
ennemi. Je ne réussis jamais à faire bouger le bout de
plastique, finis par craindre qu'il soit collé et qu'il
faille bel et bien remonter d'un niveau et chercher le
moyen de démonter le tuyau.
J'ai fini par essayer avec une autre pince, plus grosse,
mais sur la partie blanche du pommeau. J'ai fini par
réussir à arracher des bouts de plastique avec ça mais
rien de plus. J'ai alors compris que le tuyau ressemblait
à ce qu'il y a dans ma douche et que la partie blanche n'a
pas d'affaire là; c'est sur le tuyau qu'il fallait
m'acharner avec la nouvelle pince. Elle vint à bout de
retirer un anneau fileté qui doit normalement être
solidaire avec le pommeau. C'est ainsi que j'ai pu isoler
le pommeau; si je peux le remplacer ou le réparer, eh bien
mon robinet est sauvé! L'image de gauche montre le pommeau
ainsi que l'anneau fileté tandis que les image suivantes
offrent des gros plans sur l'anneau et le pommeau.
Je ne pouvais rien faire de plus le soir même et devais me
remettre dans la préparation de mon riz aux légumes si je
voulais manger un jour. Il me fallait donc bidouiller de
quoi pour que mon lavabo soit à peu près fonctionnel. Pour
ce faire, j'ai tenté de trouver quelque chose qui
bloquerait le tuyau sans pommeau, l'empêchant de
s'enfoncer dans le boîtier. Je n'ai rien pu trouver de
mieux que du duct tape. L'image
de gauche montre de quoi ça avait l'air avec cette patch.
Cela allait SUPER mal, crachant de l'eau partout sauf dans
le lavabo. J'ai fini avec le bas du chandail trempé.
Le lendemain, j'ai tenté d'obtenir un pommeau de remplacement... en vain! D'abord, je n'ai pu faire mes tentatives qu'en fin d'après-midi, car j'avais un dîner chez mon frère. Ensuite, eh bien chez RONA près de chez moi, il n'y avait pas le pommeau seul, uniquement tout le robinet. Je tentai ma chance chez RONA sur Sainte-Catherine, à environ 30 minutes à pied de là: eh non, pas de vaine! Rendu là, il était trop tard pour tenter ma chance chez Canadian Tire, lui aussi à près de 20 minutes de chez moi.
Mon dernier espoir pour trouver le pommeau était un magasin de plomberie. Il y a JA Desmarteaux qui est près de chez moi et qui m'a été référé par les deux vendeurs qui ont tenté de m'aider chez RONA avec ce problème plus épineux que nécessaire. Mais ce n'est ouvert que la semaine. Le lendemain, il fallait que j'aille chez Nuance pour des meetings, ça se pouvait que je ne puisse pas travailler chez moi le mardi (et aller faire un tour chez Desmarteaux pendant la journée pour ensuite retourner au travail). Ainsi, je craignais que ce problème de lavabo ne persiste toute la semaine. Je ne pouvais pas le supporter: il me FALLAIT une patch!
Une idée débile avait germé dimanche matin. Je ne pouvais pas simplement et bêtement coller les deux parties cassées du pommeau; ça casserait tout de suite. Mais je pouvais tenter de dresser un rempart permettant à la colle de tenir, un peu comme j'ai fait pour mon hachoir. Il me fallait pour parvenir à mes fins un cylindre métallique ou en plastique. Je réfléchis beaucoup à ma solution et en vins à une compréhension raisonnable des principes nécessaires pour obtenir quelque chose d'étanche. Il faut éviter le contact métal à métal, car cela forme des interstices dans lesquels l'eau peut passer. Pour cela, il faut utiliser un matériaux mou, comme du caoutchouc ou du silicone. Les joints d'étanchéité en caoutchouc servent à ça. Il me fallait donc quelque chose pour s'interfacer entre mon anneau de métal et de plastique et les parties à rafistoler du pommeau. N'ayant pas de silicone et encore moins un pistolet me permettant de l'appliquer juste au bon endroit, je décidai de tenter ma chance avec de la colle contact. Il allait aussi falloir que l'anneau ajouté soit en étroit contact avec le joint d'étanchéité qui est resté sagement dans le tuyau; ça augmenterait les chances que ça ne fuit pas.
Mais avant de pouvoir appliquer toute cette belle théorie,
il fallait trouver un objet pouvant faire office d'anneau
de soutien. Dénicher la perle rare fut pas mal difficile.
Je finis par penser à un corps de stylo, testai: trop
petit. Je tentai avec une pôle à rideaux trop longue: trop
grosse. De toute façon, je ne disposais pas d'une scie à
fer qui m'aurait offert la moindre chance de la couper à
la bonne longueur! C'est au moment où j'avais presque
perdu espoir que j'ai trouvé la chose: un capuchon de
surligneur!
Comme vous pouvez voir sur l'image de gauche, le petit capuchon s'insère presque parfaitement dans l'ouverture du pommeau. Mais il ne s'ajustait pas suffisamment serré pour que ça ait la moindre chance de tenir. J'explorai la possibilité de le soutenir avec un élastique. En caoutchouc, ce dernier offrirait un joint d'étanchéité. Ça avait l'air de fonctionner, mais il allait me falloir le coller au préalable au capuchon.
Mais avant me fallait-il couper le capuchon pour le transformer en cylindre ouvert. Je commençai par noter le point de coupe avec un marqueur permanent. Puis je posai le capuchon sur une planche à découper en bois et entrepris de le scier avec ce que j'avais de mieux: un couteau à pain! Ça aurait mieux été avec une scie, je sais, mais je n'en avais pas! Le couteau parvint à marquer la surface en plastique mais pas la couper. J'essayai avec des ciseaux qui ne donnèrent pas de bons résultats, avec le risque additionnel que le capuchon ne parte à toute vitesse et me revole à la figure,
Il fallait plus de force pour couper ça. Pour parvenir à
mes fins, j'ai planté la lame du couteau à pain dans la
rainure déjà entamée, j'ai recouvert le tout d'une
serviette et j'ai frappé sur le couteau avec un marteau!
La serviette avait pour but d'éviter que des éclats de
plastique ne partent dans toutes les directions, incluant
dans mon visage. C'est une idée qui s'inspire du procédé
de clivage qui, en géologie, permet d'identifier certains
minéraux. Cette précaution n'était peut-être pas
nécessaire, mais elle me donna suffisamment confiance pour
frapper assez fort sur le couteau pour que le capuchon
finisse par se sectionner! Le résultat de ce travail de
fou se trouve sur l'image de droite.
Pour rendre le capuchon plus difficile à faire entrer dans
mon trou, pour qu'il reste bien en place, j'ai eu une
meilleure idée que l'élastique, l'enrober de plusieurs
couches de duct tape! C'est ainsi que la couleur de ma
pièce maîtresse en fabrication passa de l'orange au gris
argenté (voir image de gauche.
Après cela, j'ai enduit le capuchon de colle contact. J'ai eu beaucoup de mal à effectuer cette opération, car la colle dans mon tube était rendue en amas presque solides. J'ai réussi à en mettre un peu autour, puis j'ai fait entrer le tube gris argenté enduit de colle dans l'ouverture du pommeau. J'ai ensuite glissé l'anneau. Mais la pièce que je m'étais confectionnée ressortait d'un bon demi-centimètre de l'anneau fileté; il allait falloir faire mieux si je voulais le moindre espoir que ça se visse dans le tuyau!
Ce que j'ai fait ensuite est plutôt casse-cou et j'espère
ne pas avoir à répéter mon exploit de sitôt! J'ai pris le
pommeau dans ma main gauche, puis de la main droite, j'ai
fessé sur le capuchon avec un marteau! Il me fallait
prendre garde de ne pas me frapper sur les doigts mais
frapper assez fort pour que le capuchon s'enfonce. Ça
aurait été mille fois mieux d'avoir un état pour cette
tâche-là! Mais bon, ça a fini par fonctionner et donner le
résultat que l'on peut voir sur la figure de droite.
J'ai ensuite tâché de retirer le surplus de colle qui
s'est échappé pendant la phase avec le marteau. Il me
fallait ensuite attendre que la colle sèche bien comme il
faut, car l'eau risquait de la dissoudre et de fragiliser
mon assemblage déjà douteux. Je n'osai pas tester ma
réparation le soir même. Je craignais que l'anneau fileté
ne s'arrache dès que je tenterais de le revisser ou encore
que de l'eau frise partout lorsque je tenterais de faire
fonctionner le robinet réparé. Une autre possibilité était
que ça fonctionne très bien au début, puis que quelques
jours après, ça ne se mette à couler à mon insu sous le
lavabo. Je me retrouverais alors avec une belle flaque
d'eau sous mes armoires que je verrais seulement trop
tard, lorsque la mélanine aurait commencé à pourrir.
J'ai fait le test le lendemain matin! Au début, ça semblait aller, mais après quelques tours pour visser le pommeau dans le tuyau, eh bien l'anneau fileté a commencé à tourner librement autour du capuchon de surligneur; ça ne tenait pas du tout. Il me faudrait un nouveau tube de colle contact pour faire un autre essaie avec ça, car le tube que j'avais était presque fini et la colle dedans avait commencé à sécher. Mais avant d'aller chercher la colle, j'ai essayé de me rendre chez JA Desmarteaux le matin même, avant de partir pour le travail. Ça ouvrait à huit heures, alors j'ai pu passer avant de partir et... j'ai eu un nouveau pommeau! Le soir même, je l'ai vissé dans le tuyau et ça a enfin résolu ce problème pour de bon!
Je vais vous raconter comment le remplacement de la batterie de mon système d'alarme peut d'une certaine façon s'apparenter à un voyage dans une grotte. C'est incroyable comment quelque chose de simple pour le commun des mortels peut pour moi devenir un véritable casse-tête de fous. C'est décourageant sur le moment, mais c'est toujours comique à raconter après coup!
Alors cette nouvelle histoire a commencé jeudi, 17 mai 2012. En rentrant chez moi au retour du bureau, j'ai constaté que mon système d'alarme produisait un bip à intervalles réguliers. Je l'ai désarmé et j'ai examiné l'affichage du clavier. Il indiquait qu'une défectuosité avait été détectée. Je tentai de savoir ce qui clochait en appuyant sur le bouton Defect et je constatai rapidement que c'était une panne d'alimentation. J'appuyai sur 2 pour savoir de quelle panne il s'agissait et obtins comme message très évocateur que c'était la batterie qui était faible. Quelle batterie? Celle d'un de mes détecteurs de mouvement ou contacts de porte sans fil, ou encore celle du panneau principal? Pas moyen de savoir. Mais tout portait à croire que c'était celle du panneau, et ça allait me coûter super cher à faire remplacer! La seule bonne nouvelle: mes manipulations avaient fait cessé les bips. J'avais bien peur que ça ne bippe comme ça toute la nuit, m'empêchant de dormir. Eh non.
Après le souper, ne sachant que faire, j'ai tenté de
contacter Chubb, la compagnie m'ayant fourni le système.
Il y a eu une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise:
c'était bel et bien la batterie principale qui était trop
faible. La bonne, c'est que je pourrais remplacer cette
batterie moi-même, à condition de réussir à m'en procurer
une nouvelle. J'avais des chances d'en trouver, selon
l'agent avec qui je parlai, chez Batterie Expert
ou Addison.
Je me doutais qu'atteindre l'un ou l'autre de ces magasins
serait une nouvelle épreuve pour moi.
Le soir même, je commençai par grimper avec mon escabeau pour atteindre la boîte en métal de mon système. Je l'auscultai et localisai deux vis que j'ôtai. Je pus ainsi m'assurer que je pouvais ouvrir la boîte. Là-dedans se trouvait une carte de circuits imprimés ressemblant à celle sur la figure suivante. Ça me fait penser à une carte mère d'ordinateur, mais c'est un circuit beaucoup plus simple que dans un PC. Le connecteur inférieur gauche est celui pour la batterie. Ça me fait penser à ce qui est utilisé pour brancher les ventilateurs... en plus gros.
Et la batterie dans tout ça, à quoi ressemble-t-elle? Eh
bien regardez la figure de droite. C'est un gros
bloc, lourd, et il était chaud quand j'y ai touché. Il
comporte deux bornes sur lesquelles sont branchés les fils
la reliant à la carte principale.
Ensuite, j'entamai les recherches pour trouver la batterie de remplacement. Je découvris d'abord qu'atteindre Addison serait possible en autobus. Ce serait un peu long, un peu tannant, mais réalisable. Batterie Expert, c'était une autre paire de manches, par contre, car c'est à Laval. Je peux certes atteindre cette ville par le métro, mais juste me rendre au bout de la ligne orange pour y arriver prendra un temps fou, après quoi il me faudra me taper un trajet en autobus. C'était beaucoup trop long. Mais selon mes recherches sur Internet, seul Batterie Expert avait le bloc de 12V 4.0Ah à acide/plomb qui permettrait de remplacer l'ancienne batterie. Sur le site Web de Addison, je ne pus trouver la batterie, seulement des piles génériques, par contre à des prix très intéressants. C'est un endroit à retenir pour ça mais aussi pour de nombreuses pièces électroniques et même des composantes de base pour bâtir des circuits et des appareils. Si je veux me lancer un jour dans ça, ce sera un endroit à connaître.
Découragé, j'ai fouillé ailleurs sur Internet et en fin de soirée jeudi, il n'y avait que eBay où je pouvais apparamment obtenir la fameuse batterie. Mais mes expériences en matière de batteries sur eBay sont plutôt mauvaises. J'en ai commandé quelques-unes pour ma mère et elles ont flanché quelques mois après.
Le samedi suivant, je repris les recherches et trouvai quelques sites où je pouvais obtenir la batterie. Le problème, c'est qu'il existe plusieurs types de terminaux et je n'étais pas certain que le terminal F1 était le bon, quoique c'est le plus courant pour les 4Ah. Les 7Ah et plus semblent utiliser le F2, un peu plus gros, mais j'en ai trouvé d'autres types. La batterie originale V-Cell, selon ses spécifications, avait un terminal F0-01, mais aucune autre batterie n'avait ça! J'étais donc plutôt hésitant à commander la batterie par Internet.
Dimanche, je poursuivis les recherches un peu. J'ai fini par prendre une photo de la carte principale de mon système, l'ai auscultée, fini par trouver le numéro de modèle (MG5000 de Paradox) et suis venu à bout de mettre la main sur le manuel d'installateur. Avec ça, j'espérais avoir les spécifications techniques qui me donneraient le type de terminal nécessaire pour la batterie! Mais nada, niet, rien! J'étais certes les instructions nécessaire pour reprogrammer mon système, si je peux obtenir le code d'installateur nécessaire, mais ce n'était pas ça que je voulais!
Tanné, je décidai d'essayer de téléphoner chez Addison pour savoir si par hasard, ils n'auraient pas ça bien que ce ne soit pas listé sur le site. Et oui, ils l'avaient! Il me fallut téléphoner pour éviter d'avoir à me rendre là-bas, me faire dire qu'il fallait la commander, revenir les mains vides et devoir y retourner une semaine plus tard. Je devais aussi en savoir assez sur ces batteries pour pouvoir valider si j'avais en main la bonne rendu en magasin, sans pour autant emporter la batterie d'origine! En effet, dès que je retirerais la batterie du système d'alarme, je devrais le faire mettre en mode test et si jamais il était déclenché en mon absence, la police ne serait pas alertée à cause du mode test.
Pour cette aventure, j'emportai avec moi un papier contenant le trajet que j'avais imprimé, mon appareil-photo avec en mémoire l'image de la carte et de la batterie (au cas où) et mon Trekker Breeze. J'ai utilisé l'appareil pour suivre le trajet de l'autobus 139 afin de savoir quand j'aboutirais au coin Pie-IX/Jarry près duquel il y avait le magasin. J'avais aussi en main la liste des arrêts que je pouvais utiliser pour faire face au fait que le Trekker pouvait me sauter des rues! Ces deux moyens mis ensemble me permirent d'atteindre mon but. Mais il y a eu un trottoir bloqué que j'ai dû contourner pour enfin arriver à ma destination finale.
Pendant ce trajet, je me suis rendu compte à quel point j'aurais été mal pris si la batterie de mon Trekker avait lâché en cours de route. J'aurais été un peu comme un spéléologue dont la lampe frontale viendrait de s'éteindre dans une caverne. Bien entendu, la vie du pauvre type n'est pas finie pour autant. Il peut avoir une batterie de rechange, un walkie-talkie pour contacter son collègue, un briquet tant qu'à faire, etc.
Mais la batterie de mon Trekker a tenu bon, j'ai pu atteindre Addison, et j'ai eu la batterie. Elle m'a coûté 15$ avant taxes, ce qui était pas mal moins cher que les 150$ que je craignais avoir à cracher! Un examen de la batterie me donna suffisamment confiance: ça allait faire! Le vendeur me dit aussi que c'était standard. Je n'eus donc pas à sortir l'appareil avec la photo dedans.
Malheureusement, ce ne fut pas fini! Rendu chez moi, j'ai rouvert la boîte de mon système, puis j'ai entrepris de débrancher la vieille batterie. Rien à faire: les fils étaient coincés! Je ne pouvais qu'enlever les gaines de plastique recouvrant les terminaux en métal. J'essayai de tirer, mais je craignais arracher le fil du terminal. Je savais que ce serait très difficile à réeficher, voire impossible. Le plus simple quand ce genre de chose arrive, c'est de remplacer le terminal. Probablement qu'il y en a chez Addison, mais ça m'aurait coûté encore une heure de marche et d'autobus!
À force de gosser, et je finis par me choquer un peu, j'ai pu arracher le terminal de la borne négative, de couleur noire. Mais en faisant ainsi, j'arrachai aussi le connecteur de la carte principale. Loin de m'en soucier, je partis avec le fil et la vieille batterie, et m'installai sur mon comptoir plutôt qu'en haut de l'escabeau, pour m'escrimer là-dessus. Il me fallut un certain temps pour finir par réussir, et c'est finalement en tirant là-dessus d'un coup sec, au risque de tout arracher, que je vins à bout d'enlever le connecteur positif de couleur rouge! À bien y penser, j'aurais peut-être pu réussir à aller chercher assez de force en agrippant le connecteur avec une pince; ça m'aurait évité de risquer de détacher le fil du terminal. La batterie débranchée, je raccordai les fils à la nouvelle, puis remontai l'escabeau pour aller rebrancher le tout dans la carte principale.
Ensuite, je constatai avec soulagement que le clavier n'affichait plus de défectuosité. J'avais donc réussi! Quelle galère!
Mardi matin, 20 mars 2012, fou furieux à cause de ma tablette Android qui avait planté pour rien une fois de trop, j'ai malmené mon tiroir de pyjamas en l'ouvrant d'un coup trop sec, et la partie droite du panneau avant s'est décrochée du panneau latéral, rendant le tiroir vraiment tannant à ouvrir. J'ai laissé ça de côté, car je devais travailler et non perdre tout un avant-midi à m'escrimer sur un tiroir!
Sur l'heure du midi, je suis venu à bout de réparer ma commode. Pour cela, j'ai examiné comment c'était fait et j'ai pu visser les deux tiges de métal soutenant le tiroir plus profondément pour qu'elles soient de nouveau ancrées dans le bois du panneau avant. J'ai alors pu les verrouiller en place. Je savais que c'était moins solide qu'avant, par contre, et qu'une prochaine tentative de ce genre risquait de faire sortir la vis à l'avant du tiroir.
Cette réparation tint bon peut-être quelques jours seulement, après quoi il me fallait faire attention en ouvrant le tiroir pour que le panneau ne se désengage pas. Je ne parlai pas de la chose à mon père, peut-être désireux de me punir de ma frustration, peut-être par orgueil; je voulais un moment donné tenter de réparer le tiroir que j'avais moi-même cassé. Des mois passèrent sans que j'aie le courage de tenter de réparer ça. Mais samedi, 25 août 2012, le tiroir me tapa sur le système une fois de trop quand je l'ouvris pour sortir mon maillot de bain. J'avais eu ce jour-là d'épouvantables difficultés à obtenir un logiciel et égaré ma clé USB, une première qui me fit fulminer. Le tiroir était vraiment la goutte qui fit déborder le vase. Là, il fallait que je répare ça!
Une première tentative a eu lieu le lendemain matin. L'image ci-contre montre de quelle
façon le tiroir était brisé. On peut y voir le panneau
latéral séparé du panneau avant et les deux vis de métal
permettant normalement de retenir le panneau. Mais ce
dimanche, les vis se trouvaient dans le panneau avant,
dans le bois, mais elles n'étaient pas verrouillées au
panneau latéral.
Pour comprendre ce qui s'est passé, il faut regarder la
figure suivante. Une vis se trouve plantée dans le
bois du panneau avant et une ferrure s'attache à sa tête
afin de la fixer dans un trou du panneau latéral. Le
problème, c'était que les ferrures n'étaient plus
engagées. L'arrachage des vis a soulevé des éclats de bois
qui faisaient en sorte que les panneaux n'étaient plus en
contact. L'interstice ainsi créé empêchant les ferrures se
se verrouiller sur les têtes de vis. Il m'a fallu enlever
quelques éclats de bois puis j'ai pu de peine et de misère
verrouiller les ferrures. Le tiroir semblait maintenant
correct.
Malheureusement, tel ne fut pas le cas, car le lendemain matin, il se brisa de nouveau. Cette fois-ci, les vis étaient toujours maintenues par les ferrures, mais elles avaient quitté le panneau avant. Il me fallait donc solidifier la fixation au panneau avant. Mon père m'a déjà parlé d'un truc permettant d'y parvenir: utiliser des éclisses de bois. Mais où Diable allais-je trouver ça? J'ai certes essayé avec des bouts de bois arrachés, mais ils étaient trop gros pour entrer dans les trous de vis devenus trop grands.
Je songeai tenter d'en arracher de mon bâton de porte-patio, mais je ne disposais pas des bons outils pour y arriver efficacement. C'est en partie cela qui me rendait hésitant à tenter de réparer le tiroir. Mais là, j'eus une idée: casser un crayon à la mine et prendre de petits bouts de bois de ça. Mais disposais-je encore d'un tel crayon? J'ai fouillé et en ai trouvé un, petit, presqu'inutilisable pour écrire. Il serait parfait!
Je l'ai cassé, j'ai arraché de petits bouts de bois et
j'ai glissé ça dans les trous. Comme le montre l'image de
droite, le trou est assez laid et la tentative de
réparation semble douteuse et vouée à l'échec. Mais
c'était le mieux que je pouvais faire avec ce que j'avais.
J'ai planté les vis dans les trous partiellement remplis, puis j'ai tenté de réassembler le tiroir. Les ferrures se sont bien verrouillées, puis j'ai essayé d'ouvrir et refermer le tiroir plusieurs fois sans aucun problème. Deux jours plus tard, la réparation tenait toujours.
Si je devais aller plus loin, je serais porté à tenter de combiner des brins de scie avec de la colle à bois pour fabriquer un espèce de ciment que je placerais dans les trous. Je remettrais ensuite les vis qui seraient alors fixées plus solidement lorsque la colle aurait séché. Où vais-je trouvé les brins de scie, ai-je pensé? Eh bien il me suffira de sacrifier quelques vieux crayons de couleur, ou trouver des crayons à la mine, et les aiguiser jusqu'à temps d'avoir suffisamment de copeaux de bois! Mais je n'ai ni l'aiguisoir, ni la colle à bois, alors je ne pouvais pas tenter ce coup-là. Mais je trouverai ce qu'il faut si le tiroir brise encore.
En mars 2011, j'ai commencé à la faire traiter à l'azote liquide, à la clinique, et là enfin, c'est en train de partir!
J'ai dû redresser la pauvre plante, retrouver le crochet qui s'était arraché sous l'effet de la torsion induite par le vent, puis j'ai sorti le balai pour essayer de ramasser de la terre et en remettre dans le pot. Ça a super mal été; le balai ne faisait qu'étendre le dégât. J'en ai ramassé un peu, mais ça allait super mal.
J'ai fini par réussir à remettre le crochet. Je l'ai vissé ailleurs dans le plafond, juste à côté, car dans le trou original, il ne semblait pas assez solide. Puis j'ai remis la plante à sa place. J'ai tenté de l'arroser pour remettre un peu d'humidité dans la terre, mais je n'étais pas certain que cela suffise à la sauver. Cela a suffi! Selon ma mère, c'est en grande partie parce que la plante n'a pas renversé complètement.
J'ai ensuite passé l'aspirateur à grandeur dans le salon. Il m'a même fallu tasser la table et le divan pour pouvoir tout enlever la terre en arrière! Deux ou trois roches de ma fontaine, que je n'avais pas vues, se firent aspirer. Je les entendis tomber dans le bac quelques secondes plus tard: tac!